La Fédération Française de l’Assurance vient de dévoiler son plan d’investissement post-Covid-19 pour soutenir les entreprises. D’un montant de 1,5 milliard d’euros, il va se concentrer sur les PME et ETI, et sur les secteurs de la santé et du tourisme.
Les assureurs se portent au soutien des entreprises frappées par la crise du Covid-19. La Fédération Française de l’Assurance (FFA) a ainsi présenté un plan d’investissement de 1,5 milliard d’euros. Construit avec la Caisse des Dépôts, il “comprendra trois volets et sera majoritairement investi en actions”, selon la FFA.
Un volet généraliste, un volet pour le tourisme, un volet pour la santé
Un premier volet de 750 millions d’euros se concentrera sur les PME et ETI. La FFA veut, avec ce volet, apporter un soutien à l’ensemble de l’écosystème français. L’orientation sectorielle ne sera en effet pas un critère d’attribution de ce volet. Les assureurs ont déjà versé 100 millions d’euros, en mai 2020, à un fonds géré par les PME et ETI de France.
Les deux autres volets s’appliquent à deux secteurs qui ont particulièrement souffert de la crise sanitaire. Le deuxième, d’un montant de 150 millions d’euros, visera ainsi spécifiquement le secteur du tourisme. Les assureurs utiliseront deux canaux, les plateformes de financement participatif et un fonds d’investissement en euros, pour soutenir ce secteur.
La transition écologique au cœur du fonds d’investissement de la FFA
Le troisième volet, prévu pour octobre et doté de 600 millions d’euros, visera spécifiquement le secteur de la santé. Ces investissements “contribueront à renforcer la souveraineté sanitaire et seront réalisés notamment dans les domaines de la recherche, des infrastructures, de la logistique et des services de santé”, expose la FFA.
Ce fonds d’investissement mettra par ailleurs l’accent sur la transition énergétique. En effet, les investissements dans des structures non cotées seront “conditionnés par l’intégration des enjeux du développement durable dans l’entreprise et à la fixation d’objectifs dans ce domaine”.
Dans la même logique, la FFA prendra en compte des “critères extra-financiers” pour attribuer ses investissements. Le fonds exclura ainsi les activités les plus polluantes, comme le charbon thermique.