Les nouvelles technologies doivent apporter davantage au secteur des assurances. C’est le résultat d’une étude récente, qui montre que la majorité des compagnies ont fait de la digitalisation une priorité d’investissement. Les nouvelles technologies apparaissent ainsi comme un puissant levier pour améliorer la satisfaction client et réduire les coûts. Capital dans le contexte actuel.
Les assurances veulent mettre les nouvelles technologies au service des clients et de la productivité. C’est l’enseignement essentiel d’une récente étude de L’Argus de l’assurance et SAS. D’après elle, 71% des compagnies d’assurance comptent ainsi augmenter leurs investissements dans la digitalisation. 57% pensent même que ces investissements vont augmenter fortement.
Les nouvelles technologies : un axe d’investissement majeur pour les assurances
C’est d’autant plus nécessaire que les assurances se jugent, en moyenne, plutôt en retard en la matière. En effet, 55% des compagnies interrogées déclarent que moins d’un quart de leurs clients utilisent les canaux digitaux pour souscrire ou gérer leur contrat. Même du coté des déclarations de sinistres, les clients continuent de privilégier d’autres canaux. Les applications des compagnies d’assurance demeurent ainsi sous-utilisées, même si la crise du Covid-19 leur a donné un petit coup d’accélérateur.
Digitaliser les échanges, surtout en ayant recours à l’intelligence artificielle et à l’analyse automatisée du langage, permet pourtant de gagner en efficacité dans la relation client. C’est donc ce champ d’expertise qui est visé par les assureurs dans leur volonté d’investir dans le numérique.
D’autres objectifs secondaires existent. Citons notamment l’optimisation des stratégies produit (via l’agrégation de données et les outils d’analyse utilisant l’IA) et l’automatisation de la chaîne de valeur.
La satisfaction client en ligne de mire
Ainsi, selon l’étude, 83% des compagnies veulent investir dans le digital pour améliorer la satisfaction client. 70% d’entre elles ambitionnent d’améliorer la productivité et 53% de réduire leurs coûts. Le client est donc au centre de cette stratégie. Cette impulsion digitale provient par ailleurs le plus souvent d’en haut. Dans 68% des cas, les initiatives digitales proviennent en effet des directions générales.
Restent également des freins à lever pour accélérer cet usage des nouvelles technologies. Ils sont essentiellement humains, réglementaires et financiers. Mais les gains apportés par la digitalisation sont tels que le secteur devrait, progressivement, continuer de se convertir à ces nouveaux outils.